Organisation: L'Enquêteur correctionnel Canada
Année: 2024
Mois: mai
Numéro de la demande: A2024-0001
Résumé de la demande: Je demande des copies de toutes les données évidentes ou expérimentales utilisées par l'enquêteur correctionnel pour établir les déclarations concluantes citées dans cette demande. Toutes les données brutes sur lesquelles l'enquêteur correctionnel s'est appuyé au cours de ses recherches et de son enquête sur les villes énumérées ci-dessous sont également demandées. EXTRAIT DU RAPPORT ANNUEL 2018-2019 DE L'OCI Page 46, haut de la page Focus sur l'Établissement de l'Atlantique L'Établissement de l'Atlantique est un établissement à sécurité maximale situé à Renous, au Nouveau-Brunswick. L'établissement a une capacité nominale de 331 détenus et une population actuelle de 193 détenus. Profil de la population 38 % des détenus purgent une peine d'une durée indéterminée (à perpétuité). 35 % des détenus purgent une peine de 4 à 10 ans. Les Blancs représentent le groupe le plus important (45 %), suivis par les autochtones (25 %) et les minorités visibles (22 %). Sur la période de quatre ans comprise entre 2014-15 et 2018-19, le nombre annuel de recours à la force a fluctué d'un minimum de 52 à un maximum de 81. Le taux d'incidents de recours à la force à l'Établissement de l'Atlantique est comparable à celui d'autres établissements à sécurité maximale et, en fait, se situe à l'extrémité inférieure. Source : Système de rapports du SCC et entrepôt de données du SCC, avril 2019 Parmi les principales conclusions, cette enquête a révélé que la moitié de la population carcérale âgée purge une peine d'une durée indéterminée ou une peine d'emprisonnement à perpétuité. Bon nombre de ces personnes ont dépassé leur date d'admissibilité à la libération conditionnelle depuis des années, voire des décennies. Certains ont passé la majeure partie de leur vie d'adulte sous les verrous et sont aujourd'hui placés en institution. Nombre d'entre eux ont vieilli derrière les barreaux et certains ont désormais besoin d'un déambulateur ou d'un fauteuil roulant pour se déplacer dans la prison ou d'un soignant pour les aider dans les tâches de la vie quotidienne. Quelques-uns sont atteints de démence ou de la maladie d'Alzheimer et certains commençaient à présenter des symptômes de la maladie. Les prisons n'ont jamais été conçues pour servir de maisons de repos, d'hospices ou de centres de soins de longue durée. Je pense que certains détenus de longue date sont « entreposés », une pratique qui n'a pas sa place dans un système correctionnel réactif et humain.
Disposition: Communication partielle
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